K-Laba Hair and Beauty Supplies renforce ses liens avec la communauté avec l’aide de Ma rue principale
Angella Kyabaggu avait une vision ambitieuse pour K-Laba Hair and Beauty Supplies dès l’ouverture de sa première boutique à London en 1997. « Je n’étais qu’une jeune écolière, mais au fond de moi, j’ai toujours voulu créer quelque chose qui pourrait aider à répondre à ce besoin dans la communauté », explique Angella Kyabaggu.
Depuis son arrivée au Canada en provenance de la Grenade dans les années 1980, elle avait du mal à trouver des produits de soins capillaires pour les noirs. K-Laba Hair and Beauty Supplies visait à résoudre ce problème. Elle a ouvert une première boutique à London, sur la rue Dundas. Cinq ans plus tard, Mme Kyabaggu ouvrait une boutique dans la ville voisine de Woodstock, puis une autre à London et une quatrième à Burlington.
Photo par : David Simon, Sandbox Photovideo (Angella Kyabaggu)
Le jour, Mme Kyabaggu travaille comme infirmière diplômée, tout en s’occupant discrètement de l’arrière-boutique, dans l’ombre, tandis qu’elle construit sa carrière au cours des deux décennies et demie qui suivent. Elle fait venir davantage de perruques, d’extensions et de produits de soins capillaires. Sa clientèle s’élargit. Les gens viennent pour des mariages et des occasions spéciales. Les gens de théâtre se présentent à la recherche de perruques. Des personnes en chimiothérapie, des personnes souffrant d’alopécie, des membres de la communauté LGBTQ+ et des personnes âgées aux cheveux clairsemés se présentent à la boutique.
Mais la pandémie est venue interrompre brusq
uement toutes ces années d’expansion et de croissance.
« Nos ventes ont chuté de 96 % et nous devions quand même payer notre personnel », explique Mme Kyabaggu, se souvenant des premiers jours de pandémie. « Personne ne sortait… nous ne savions pas comment écouler notre stock, car nous n’étions pas en ligne — je ne savais pas quoi faire, j’ai perdu beaucoup de sommeil à essayer de trouver une solution ».
Mme Kyabaggu a compris que la meilleure façon de gérer cette étrange nouvelle réalité était d’investir dans une présence en ligne. Elle a fermé la boutique de Burlington pour réorienter ses ressources vers le commerce électronique. « Nous fonctionnions avec une caisse enregistreuse à l’ancienne… nous avons dû travailler très fort pour mettre la boutique en ligne ».
Photo par : David Simon, Sandbox Photovideo
Au moment où elle effectuait sa transformation numérique, elle est entrée en contact avec le programme Ma rue principale, qui vise à revitaliser les communautés d’affaires grâce à un soutien pratique. Le programme est financé par un investissement de 23,25 millions de dollars du gouvernement du Canada par l’intermédiaire de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario) et mis en œuvre par le Economic Developers Council of Ontario (EDCO). Kyabaggu a utilisé une partie des 10 000 dollars de financement pour investir dans des stocks supplémentaires et les mettre en ligne. Ces stocks supplémentaires se sont avérés essentiels lorsque K-Laba Hair and Beauty Supplies a commencé à vendre au détail en ligne par l’intermédiaire de Walmart et d’Amazon. « Les stocks s’épuisent très vite lorsque l’on vend en ligne. »
Elle a également utilisé une partie du financement pour renforcer la surveillance et améliorer la sécurité dans sa boutique, compte tenu du volume important de marchandises qu’elle y acheminait.
Désormais, la clientèle peut commander de partout dans le monde. Et c’est exactement ce qui se produit. Mme Kyabaggu indique qu’elle reçoit des commandes d’endroits aussi éloignés que l’Australie et qu’elle a même constaté un certain intérêt de la part du Nunavut.
Elle explique qu’ils utilisent un système de point de vente pour consolider les ventes en ligne avec les emplacements situés sur les rues principales. Ce système est relié à un logiciel qui permet à Mme Kyabaggu de savoir combien ils paient pour acheter les produits, à quel prix ils les revendent, ce qui se vend et ce qui ne se vend pas. Elle peut ainsi suivre les tendances et investir dans le prochain produit phare. « Le système nous dit tout… c’est un excellent système », dit-elle. « Un membre du personnel le surveille en permanence pour contrôler ce qui s’y passe. »
Photo par : David Simon, Sandbox Photovideo
Grâce à l’étude de marché approfondie fournie par Ma rue principale sur les données démographiques, les centres d’intérêt et l’utilisation des médias sociaux de ses marchés cibles, elle a appris que sa clientèle est majoritairement présente sur Facebook et Instagram. « Nous publions des messages chaque semaine et cela apporte un fort achalandage ».
En février 2023, Mme Kyabaggu a finalement pris sa retraite en tant qu’infirmière pour se consacrer à temps plein à son entreprise hybride de commerce électronique et de vente au détail. D’une certaine manière, la boucle est bouclée depuis qu’elle a démarré son entreprise, toujours à l’affût des besoins et toujours axée sur la communauté. « L’entreprise a besoin de moi maintenant », dit-elle. « Je dois être au courant de tout, chaque mois, parce que les changements sont trop rapides — de nouveaux styles émergent et si vous n’êtes pas dans le coup, la clientèle ira voir ailleurs ».
À propos de Ma rue Principale
Ma rue principale est un investissement de 23,25 millions de dollars du gouvernement du Canada par l’intermédiaire de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev Ontario) pour appuyer les efforts de revitalisation et le rétablissement de rues principales et des entreprises locales du Sud de l’Ontario. L’Institut urbain du Canada (IUC) et le Economic Developers Council of Ontario (EDCO) travaillent en partenariat pour offrir les deux volets du programme. Pour en savoir davantage, consultez www.mymainstreet.ca/fr.
À propos de FedDev Ontario
Depuis 13 ans, le gouvernement du Canada, par l’intermédiaire de FedDev Ontario, s’efforce de faire progresser et de diversifier l’économie du Sud de l’Ontario en offrant des possibilités de financement et des services aux entreprises qui soutiennent l’innovation, la croissance et la création d’emplois dans la région la plus peuplée du Canada. L’Agence a obtenu des résultats impressionnants, qui se reflètent dans les entreprises du Sud de l’Ontario qui créent des technologies novatrices, améliorent la productivité, augmentent les revenus, créent des emplois et favorisent l’avancement économique des collectivités de la région. Pour en savoir plus sur les impacts de l’Agence dans le Sud de l’Ontario, consultez nos projets majeurs, l’actualité économique du Sud de l’Ontario, ainsi que les comptes Twitter, Facebook, Instagram et LinkedIn de FedDev Ontario.